top of page
  • Archi-pèle

Les TAAF

On a tous en nous le souvenir d’un enfant curieux, parcourant de ses yeux rêveurs un grand planisphère, pointant de son petit doigt les contrées les plus éloignées. Pourtant, l’Océan Indien n’est qu’effleuré. Que peut-il y avoir dans cette grande étendue d’eau ?


En y regardant de plus près, on y trouve quelques confettis de roches perdus aux milieux de vagues déchainées. C’est d’abord la grande Kerguelen qui attire le regard, avec ses 7215 km2, elle est presque aussi grande que la Corse. Amsterdam et Crozet viennent lui tenir compagnie respectivement au Nord-Est et Ouest. Plus au Nord, dans le canal du Mozambique les îles éparses viennent compléter le tableau.

Littéralement à l’autre bout du monde, ces îles n’en demeurent pas moins françaises. Les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) sont sûrement les territoires d’outre-mer les moins connus, les moins accessibles également.


Les TAAF administrent donc 5 districts :


- District des îles Eparses – canal du Mozambique

- District de l’archipel de Crozet - desservi par le Marion Dufresne depuis la Réunion

- District de l’archipel de Kerguelen - idem

- District des îles Saint Paul et Amsterdam - idem

- District de Terre Adélie – continent Antarctique - desservi par L'Astrolabe depuis Hobart (Australie)


La souveraineté y est maintenue par la présence permanente de militaire et de scientifiques mais il n’y a pas d’habitants à proprement parlé. A eux seuls, ces territoires confèrent à la France une ZEE (zone économique exclusive) de 2,39 millions de km2. Une aubaine pour les pêcheries ! En termes de superficie de zone maritime, cela place la France au deuxième rang mondiale après les Etats-Unis.


De par leurs isolements et les climats spécifiques qui y règnent, c'est îles du bout du monde abritent une biodiversité unique. Des millions d'oiseaux et de mammifères marins viennent s'y reproduire. CEla en fait un lieu de prédilection pour le recherche scientifique.



© TAAF

bottom of page